Déclarations

Propriétaires obligent les locataires à laisser entrer les acheteurs potentiels dans leurs logements malgré les restrictions sanitaires du niveau 3

La Coalition pour les droits des locataires du Nouveau-Brunswick a reçu des informations selon lesquelles les propriétaires cherchant à vendre leurs propriétés exigent les locataires à autoriser les acheteurs potentiels à visiter leur domicile, malgré les restrictions sanitaires actuelles du niveau 3. 

Nous sommes actuellement limités à une bulle d’un seul ménage. Pourquoi les locataires sont-ils obligés de laisser entrer des étrangers chez eux ? De plus, les locataires n’ont aucun endroit où aller pendant la présentation de leur logement. La plupart des espaces publics sont fermés ou ont une capacité limitée. La ministre de la santé, Dorothy Shephard, a déclaré que les Néo-Brunswickois doivent supposer que la COVID-19 est partout. 

La coalition estime que cela met en danger les locataires et que cela va à l’encontre des efforts de santé publique pour combattre la COVID-19. 

« Il n’y a aucune raison pour que les locataires du Nouveau-Brunswick soient obligés de mettre leur vie en danger pour que leur propriétaire puisse conclure une transaction immobilière » à déclaré Jael Duarte, défenseure des locataires pour la coalition.  

Nous demandons au gouvernement du Nouveau-Brunswick d’agir immédiatement pour protéger les locataires. Les propriétaires ne devraient pas être autorisés à exiger des locataires qu'ils laissent entrer des étrangers dans leur maison. 

Énoncé sur la publication des lignes directrices de la Commission des droits de la personne du Nouveau-Brunswick sur la discrimination en matière de logement

La Coalition pour les droits des locataires du Nouveau-Brunswick se réjouit de la publication aujourd'hui des lignes directrices sur la discrimination en matière de logement de la Commission des droits de la personne du Nouveau-Brunswick. 

Au cours des derniers mois, nous avons entendu d'innombrables histoires de discrimination en matière de logement. Les gens nous ont raconté qu'on leur a refusé un logement parce qu'ils ont des enfants, à cause du racisme, à cause de leur statut économique et ainsi de suite.

Le récent examen du gouvernement sur les loyers a montré que 19 % des locataires qui ont répondu aux questionnaires ont déclaré avoir eu des difficultés à trouver un logement parce qu'ils avaient des enfants.

Bien que ces lignes directrices soient utiles, nous restons préoccupés par l'absence de mécanismes de mise en œuvre concrets et par le fait que, dans un environnement où les locataires ne bénéficient que de protections limitées, peu d'entre eux se sentiront à l'aise de porter plainte contre les discriminations soulevées par la Commission.

Les propriétaires peuvent augmenter les loyers autant qu'ils le souhaitent et expulser des personnes sans avoir à fournir de raison, ce qui leur confère un pouvoir disproportionné.  Les locataires ont la responsabilité de déposer des plaintes sans avoir accès à une aide juridique s'ils sont confrontés à des expulsions ou à des augmentations de loyer. Dans un environnement où les locataires ont peu de droits, où le nombre de logements vacants est extrêmement faible et où le coût des loyers augmentent plus que jamais, les locataires sont contraints de subir l'injustice en silence.

Ni la Commission des droits de la personne, ni le Tribunal sur le location de locaux d’habitation n'ont les pouvoirs nécessaires pour que l'accès au logement soit réellement exempt de discrimination. C'est pourquoi nous demandons une nouvelle loi sur la location résidentielle qui utilise un cadre de droit au logement pour protéger les locataires. Cela signifie qu'il faut garantir le droit à la sécurité d'occupation, établir un contrôle rigoureux des loyers et créer des programmes de prévention des expulsions, entre autres protections.

Nous restons des partenaires engagés pour faire avancer ces objectifs alors que le gouvernement commence à travailler sur sa révision de la loi comme le recommande le rapport d’examen des loyers.

Déclaration des locataires en réponse aux commentaires du premier ministre excluant le contrôle des loyers comme résultat possible de l'examen de 90 jours

La Coalition pour les droits des locataires du Nouveau-Brunswick et ACORN NB sont très préoccupées par le fait que le premier ministre semble avoir décidé du résultat de son examen de 90 jours avant même qu'il ne soit terminé. 

Lundi, dans ses commentaires aux journalistes, le premier ministre a déclaré qu'il n'était  “ pas un fan du contrôle des loyers ” et a effectivement exclu le contrôle des loyers comme résultat possible de l'examen. Ceci en dépit du fait que les locataires ont universellement demandé un régime de contrôle des loyers robuste. 

L'opposition au contrôle des loyers est la plus forte de la part du lobby des propriétaires qui profitent d'un marché non réglementé. En d'autres termes, le premier ministre suit les conseils des renards sur la façon de surveiller le poulailler.

Cela confirme nos soupçons depuis le début, à savoir que cet examen de 90 jours n'est qu'une vraie farce visant à éviter d’agir pendant que les locataires continuent de subir les conséquences de l'inaction du gouvernement.

Comment les locataires peuvent-ils faire confiance à ce gouvernement pour faire ce qu'il faut quand le premier ministre refuse de consulter de bonne foi ?

Déclaration sur l'annonce du GNB concernant les consultations publiques sur l'examen du régime de 90 jours

Nous sommes heureux de voir que la révision prend forme. Nous avons reçu une invitation des représentants du projet sur l’examen du régime de location de 90 jours GNB pour les rencontrer ce mois-ci. 

Nous avons hâte de partager nos préoccupations avec le gouvernement.

Notre position est toujours que les locataires ont besoin d'une aide immédiate, pas dans 90 jours. Ces mesures comprennent un moratoire sur les expulsions et un plafonnement des loyers, et ces mesures sont soutenues par plus de 30 organisations communautaires.

Nous espérons que cette révision aboutira à la reconnaissance de la nécessité d'une refonte complète du cadre législatif des locations pour mieux protéger les locataires.

Vous pouvez faire vos soumissions ici : https://www2.gnb.ca/content/gnb/fr/corporate/promo/loyers.html

N'hésitez pas à nous en faire part en nous envoyant un courriel à l'adresse suivante : info@locatairesnb.ca - Nous aimerions avoir de vos nouvelles !

Déclaration de la Coalition pour les droits des locataires du N.-B. en soutien à l'action d'ACORN NB à Moncton

Le gouvernement est dans le déni alors que les locataires de toute la province sont soumis à des augmentations de loyer scandaleuses et à des expulsions pendant une pandémie. 

Les locataires de Moncton ont été confrontés à des augmentations de loyer sans précédent et à des comportements prédateurs de la part des propriétaires. L'action menée aujourd'hui à Moncton montre que les locataires ne resteront pas les bras croisés pendant que le gouvernement ignore leurs préoccupations. 

Le premier ministre a annoncé un examen de 90 jours de la situation des locataires lors de l'allocution sur l'état de la province au début du mois. Plus de deux semaines se sont écoulées depuis cette annonce. Ni ACORN NB ni la Coalition des droits des locataires au N.-B n'ont reçu d'invitation du gouvernement à participer à cet examen. 

Nous restons préoccupés par le fait que le gouvernement se traîne les pieds au lieu d'agir. Les locataires ont besoin de mesures d'urgence immédiatement, et non pas dans 90 jours.

Le gouvernement écoutera-t-il les locataires ou seulement les lobbyistes des propriétaires ?

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